Nouvelles 25 MAI 2021

Le président de l'AMA s'engage à soutenir l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique

Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Witold Bańka, s'est adressé à l'Assemblée générale de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) lundi (24 mai) et a souligné la nécessité de renforcer le réseau des organisations nationales antidopage sur le continent. Il a reconnu le travail important effectué par les Comités nationaux olympiques (CNO) dans la protection du sport propre et promis la collaboration et le soutien continus de l'AMA.

S'adressant aux membres par conférence vidéo, M. Bańka a déclaré : « Je tiens à vous remercier pour votre travail continu de lutte contre le dopage en Afrique. L'AMA est là pour soutenir vos efforts afin de renforcer le sport et les activités antidopage dans votre région. C'est un honneur pour moi de diriger l'AMA alors qu'elle remplit sa mission de mener un mouvement collaboratif mondial pour un sport sans dopage. »

« Je suis bien conscient que de nombreux pays africains n'ont pas créé d'organisations nationales antidopage (ONAD) indépendantes et que de nombreux comités nationaux olympiques (CNO) assument de facto encore le rôle d'ONAD dans leur pays. Je suis également conscient des défis que cette situation entraîne. Il est donc extrêmement important que la création d'ONAD fasse partie des discussions entre le Mouvement sportif et les ministères des sports des différents gouvernements pour garantir que les programmes nationaux soient indépendants et durables. De notre côté, nous restons engagés à soutenir ces efforts, et nous continuerons, par l’intermédiaire de notre bureau africain, de nous efforcer d’influencer les autorités publiques africaines en ce sens. »

« Plus de 40 pays africains sont membres de l'une des cinq organisations régionales antidopage (ORAD) de la région. L'AMA a contribué à la création de ces organisations afin de garantir que les pays qui ne sont pas en mesure de soutenir un programme national antidopage solide seuls puissent bénéficier d'une assistance pour s'assurer qu'ils respectent le Code mondial antidopage. Nous restons engagés à soutenir les ORAD et appelons les CNO qui bénéficient de leurs services à faire tout leur possible pour les soutenir également. »

Dans la foulée des réunions du Comité exécutif et du Conseil de fondation de l'AMA de la semaine dernière, M. Bańka a profité de l'occasion pour faire le point avec l'ACNOA sur divers sujets concernant la lutte contre le dopage, notamment la COVID-19 et la manière dont l'AMA et la communauté antidopage s'efforcent de minimiser son impact sur le système antidopage mondial, en particulier à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo ; les réformes de gouvernance en cours au sein de l'AMA ; et les efforts pour obtenir des fonds supplémentaires pour la lutte contre le dopage. Il a également souligné la nécessité de responsabiliser les sportifs vis-à-vis la lutte contre le dopage, une priorité de l'AMA qui lui tient particulièrement à cœur en tant qu'ancien sprinteur de 400 m de niveau international pour la Pologne.

 « En tant qu'ancien sportif, je comprends l'importance d'écouter les divers points de vue, d'entendre les préoccupations des sportifs du monde entier et d'en tirer profit pour améliorer et faire progresser la mission antidopage, a-t-il ajouté. C'est pourquoi, depuis que je suis entré en fonction, j'ai rencontré des centaines de sportifs et leurs représentants, et cela continuera tout au long de ma présidence. Cette approche fait partie de l'engagement global de l'AMA à être davantage centrée sur les sportifs, comme le prévoit l’une des priorités de notre plan stratégique 2020-2024. »

M. Bańka a souligné que l'Union africaine avait lancé un forum annuel de réflexion sur la lutte contre le dopage, où les parties prenantes régionales peuvent se rencontrer pour discuter de la manière dont l'Afrique peut mieux répondre aux questions liées à la lutte contre le dopage.

« Je sais que l'ACNOA participe à ces discussions, qui ont permis de formuler des recommandations robustes au fil des ans. Je vous demande de bien vouloir veiller à ce que ces recommandations soient suivies et mises en œuvre », a-t-il conclu.