Nouvelles 07 AOÛT 2012
L’AMA confirme la compétence de l’USADA dans l’affaire de l’équipe cycliste US Postal Service
L’AMA a suivi avec intérêt la communication récente de l’Union cycliste internationale (UCI) transmise à l’Agence antidopage des États-Unis (USADA) qui remettait en question la compétence de cette dernière dans la cause en instance contre Lance Armstrong et cinq autres individus ayant fait partie d’équipes cyclistes américaines.
L’AMA confirme qu’elle a communiqué par écrit avec le président de l’UCI, Pat McQuaid, affirmant qu’elle désapprouvait les commentaires de l’UCI dans sa déclaration du 4 août dernier. En tant qu’agence indépendante responsable de la lutte contre le dopage dans le sport, l’AMA a encouragé fortement l’UCI à revoir sa position et à fournir « tout le soutien et tous les documents requis à l’USADA dans le cadre de cette affaire. »
Dans sa lettre du 7 août, le directeur général de l’AMA, David Howman, a expliqué que l’article 15.3 du Code mondial antidopage (le Code) accorde à l’USADA la compétence de porter des accusations contre les six individus, confirmant ainsi que l’UCI avait mal interprété ses propres règles en vertu du Code.
Tel qu’il est précisé dans la lettre de l’AMA, l’article 15.3 stipule que l’organisation antidopage (OAD) « qui a constaté la violation » doit être responsable de la gestion des résultats, et non l’OAD qui a découvert les premiers éléments de preuve ayant mené au constat des violations.
La lettre souligne le fait que l’USADA, en tant que signataire du Code, a adopté dans le cadre de tous ses protocoles, des règles antidopage conformes au Code, à l’instar du Comité olympique des États-Unis, l’organisme chapeautant USA Cycling et USA Triathlon, deux organisations sportives pour lesquelles M. Armstrong compétitionnait.
La lettre précise également que le Code ne comprend aucune disposition permettant à l’UCI, sur la base de ses propres règles, de s’ingérer dans la procédure de l’USADA.
La lettre confirme également que l'AMA évalue régulièrement les procédures de l'USADA, les ayant constamment déclarées conformes au Code, et que l'UCI s'est montrée satisfaite tant de la gestion des résultats de l'USADA que de ses procédures équitables et impartiales, citant en exemples les causes de Tyler Hamilton et Floyd Landis.
En outre, M. Howman souligne que le Code ne fait aucunement mention du fait qu’une OAD doit transmettre les noms de ses témoins et ses preuves avant le processus d’arbitrage, comme le prétend l’UCI dans sa lettre.