Nouvelles 22 JUIN 2009
L’AMA rencontre le Groupe de travail européen sur la protection des données
Des représentants de l’AMA ont été invités à une réunion avec le Groupe de travail Article 29 de la Commission européenne sur la protection des données, le 17 juin à Bruxelles. Ce groupe est composé des 27 autorités indépendantes de protection des données de l’Union européenne. L’AMA a été invitée à répondre à l’avis consultatif adopté en avril 2009 par le Groupe de travail à propos du Standard international pour la protection des données et un certain nombre de règles et pratiques antidopage bien établies.
L’AMA a accepté cette brève occasion de discuter de questions liées à la lutte contre le dopage et espère que cette réunion marquera le début d’un dialogue plus constructif. Cette réunion faisait suite à de nombreuses réunions entre l’Agence et des autorités gouvernementales européennes, qui ont conduit à l’approbation d’une version renforcée du Standard international pour la protection des données par le Comité exécutif de l’AMA en mai 2009.
Lors de la réunion du 17 juin, l’AMA a clarifié un certain nombre de points importants et expliqué pourquoi l’Agence continuait d’être en désaccord avec de nombreux points de l’avis consultatif. Par exemple, l’AMA rejette la suggestion voulant que la lutte contre le dopage dans le sport ne serve pas l’intérêt public. L’AMA estime également qu’il n’y a actuellement aucune raison de réduire le délai de prescription de 8 ans pour les violations de règles antidopage, ainsi que le suggérait l’avis consultatif. L’AMA considère que, de manière générale, l’avis consultatif ne prend pas en compte les bases des règles antidopage internationales établies, y compris la Convention de l’UNESCO contre le dopage dans le sport, et que cet avis consultatif pourrait affaiblir la lutte contre le dopage en Europe s’il était suivi.
Une grande partie des points soulevés par le Groupe de travail dans son avis consultatif relèvent du droit de l’Union européenne, et l’AMA (de même que les autorités antidopage européennes) ne peuvent pas résoudre ces questions pour le Groupe de travail. Plusieurs points relèvent également du Code mondial antidopage, qui a été unanimement approuvé par les gouvernements européens.