Nouvelles 20 AVR 2024
Déclaration de l'AMA suite aux commentaires du PDG de l'Agence antidopage des États-Unis
L’Agence mondiale antidopage (AMA) s’étonne des propos scandaleux, totalement faux et diffamatoires tenus par le PDG de l’Agence antidopage des États-Unis (USADA), Travis Tygart, qui a porté de très graves accusations contre l’AMA dans le cadre de l’affaire de 23 nageurs chinois qui a été rapportée par les médias plus tôt dans la journée.
Les allégations de M. Tygart sont motivées par des considérations politiques et visent à déstabiliser le travail de l’AMA, visant à protéger le sport propre dans le monde. L’AMA note que les commentaires portant préjudice ont été formulés sans aucune preuve à l’appui.
La vérité dans cette affaire est que, selon tous les renseignements et les preuves scientifiques disponibles, soigneusement rassemblés, évalués et testés par des experts antidopage de premier plan, l’AMA n’avait aucune base pour contester l’explication de la contamination de l’environnement. À tout moment, l’AMA a agi de bonne foi, conformément à l’application régulière de la loi et en suivant les conseils d’un avocat externe lorsqu’elle a décidé de ne pas faire appel de cette affaire. En l’absence de toute autre preuve, l’AMA, encore aujourd’hui, s’en tient aux résultats de ses enquêtes scientifiques rigoureuses ainsi qu’à l’approche de son département Renseignements et enquêtes. La déclaration de l’AMA du 20 avril expose plus en détail la position de l’Agence sur ce dossier.
Il est implicite dans sa déclaration que M. Tygart n’accepte pas la conclusion de contamination de l’environnement, bien qu’il ne puisse pas dire pourquoi. Pourtant, il est vrai qu’aux États-Unis, l’AMA a également accepté les conclusions similaires de la USADA concernant la contamination d’un certain nombre de sportifs américains. M. Tygart devrait se rendre compte qu’il n’y a pas que les sportifs américains qui peuvent être victimes de situations de contamination sans faute.
La USADA a contacté l’AMA au début de l’année 2023 sur la base d’une information qu’elle avait reçue au sujet d’une dissimulation présumée impliquant ces affaires, mais n’a malheureusement pas été en mesure de fournir la moindre preuve.
Il convient de noter qu’à la suite des fausses allégations de M. Tygart, l’AMA n’a d’autre choix que d'envoyer l’affaire à son conseiller juridique pour qu’il prenne les mesures appropriées.