L’AMA renforce sa collaboration avec les gouvernements d’Afrique pour stimuler l’antidopage

Hier, le président, la vice-présidente et le directeur des opérations de l’Agence mondiale antidopage (AMA) ont participé à une réunion virtuelle des ministres des Sports et d’autres hauts fonctionnaires de 12 pays d’Afrique pour discuter de la collaboration continue des gouvernements de la région en vue de renforcer la lutte antidopage sur le continent.

Cette réunion, organisée par l’AMA, est la dernière d’une série de rencontres de ce genre dans diverses régions du monde, et d’autres réunions semblables sont prévues. L’objectif est d’engager des discussions avec les gouvernements afin de les tenir au courant des derniers développements dans la lutte antidopage, mais aussi d’écouter leurs questions, préoccupations et commentaires et d’y répondre.

Dans son intervention, le président de l’AMA, Witold Bańka, s’est concentré sur trois points principaux : la nécessité pour chaque pays de disposer d’un programme antidopage solide et pertinent, la nécessité d’augmenter le financement de la lutte antidopage, et l’importance de placer les sportifs au centre de l’antidopage, d’écouter ce qu’ils ont à dire et de s’assurer qu’ils fassent partie du processus décisionnel.

« L’Afrique a toujours joué un rôle important dans le développement de l’AMA depuis sa création, et ses représentants gouvernementaux y sont pour beaucoup, a déclaré M. Bańka. Ils ont contribué à faire de l’AMA ce qu’elle est aujourd’hui, et ce soutien est toujours aussi fort. Par nature, l’AMA repose sur la collaboration et le travail d’équipe. Nous avons besoin que tous les gouvernements encouragent activement la lutte contre le dopage dans leur pour protéger les sportifs par un programme antidopage solide. »

La vice-présidente de l’AMA, Yang Yang, a souligné l’importance de la collaboration entre les gouvernements et les fédérations sportives pour protéger la santé et le bien-être des sportifs africains. « Nous devons nous exprimer d’une seule voix pour protéger les performances des sportifs et préserver la fierté nationale, a-t-elle dit, mais aussi faire valoir conjointement les droits et les responsabilités des sportifs, et créer en collaboration un environnement propice au développement et à la mise en œuvre de programmes antidopage robustes et durables. » 

La vice-présidente a également insisté sur l’éducation et souligné le travail important de l’AMA dans ce domaine, en rappelant que la grande majorité des sportifs souhaitent concourir dans un environnement sans dopage.

Le directeur des opérations de l’AMA, Frédéric Donzé, a quant à lui présenté le plan stratégique 2020-2024 de l’AMA, ainsi que l’évolution du Programme de supervision de la conformité et des programmes de développement de l’Agence, et encouragé le partenariat et la collaboration entre les parties prenantes.

Les gouvernements d’Afrique sont actuellement représentés au sein du Conseil de fondation de l’AMA par Hawel Mamod'ali, ministre de la Jeunesse et des Sports de Madagascar, Ashraf Sobhy, ministre de la Jeunesse et des Sports d’Égypte, et Mustapha Ussif, ministre de la Jeunesse et des Sports du Ghana. Au sein du Comité exécutif de l’AMA, le continent est actuellement représenté par Minata Cessouma Samate, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union africaine.